New life in Toronto

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jeudi, 19 mai 2011

Ceux qui faisaient un bilan à mi-chemin...

Cela fait effectivement, un petit moment maintenant que nous n'avons pas eu l'occasion de faire un petit bilan. Il faut dire que nous avons franchi, il y a 3 semaines, le cap de l'année et demi au Canada. Si l'on se réfère à nos plans initiaux, cela signifie que nous avons fait plus de la moitié du chemin qui nous ramènera en France. Et lorsque l'on regarde un peu en arrière, on peut dire que cela est passé très vite et il en sera probablement de même pour le temps qu'il nous reste.

Alors certes en 18 mois nous avons eu le temps de cocher plusieurs items de notre ToDoList, mais il est indéniable qu'il ne faut pas baisser le rythme si l'on veut tout faire dans les temps.

 Donc, que s'est-il passé ces derniers mois:

- Tout d'abord, Aurore a décidé d'opter pour de nouvelles expériences professionnelles. Et si cela représente pour elle un gros changement, elle y puise un souffle nouveau et une motivation toute fraîche.

- Notre boule de poil a fait place désormais à… une plus grosse boule de poil ! Fini la bouille toute timide du chaton tout sage. Nous avons désormais un matou bavard, râleur et qui n'estime pas nécessaire de dormir plus tard que 6h00 du matin, que ce soit la semaine ou le week-end ! Il a cependant l'avantage de beaucoup nous amuser, en particulier lorsqu'il s'agit de rapporter l'élastique à cheveux qu'on lui lance. Je vous conseille d'ailleurs, une petit vidéo en cliquant ici.

- En ce qui me concerne, rien de particulièrement nouveau professionnellement, mais je me suis cependant mis à une nouvelle activité sportive. En effet, peu convaincu par le côté chaleureux de mes partenaires de badminton (on ne peut pas retrouver des coéquipiers comme ceux de l'OCGif partout dans le monde ^^), j'ai opté pour rejoindre une équipe (très très amateur) de beach volley pour la saison estivale. Créée par une collègue de travail, l'équipe est composée d'un peu plus d'une douzaine de joueurs qui affrontent, chaque week-end, d'autres équipe sur des terrains près du lac. Une bonne partie de rigolade généralement qui tranche pas mal avec celles que j'avais (ou pas) avec mes collègues du volant en plume. Dès que les beaux jours serons définitivement installés j'essaierai de mettre quelques photos.

- En parlant de la météo justement, on peut dire que cette année (contrairement à l'année précédente), l'hiver aura été long et humide. Et plus que l'hiver, le printemps aura également apporté son lot de précipitation. Je pense que depuis 2 mois maintenant, certes il ne neige plus, mais par contre on a de la pluie presque 2 jours sur 3. Si en France, nous savons que beaucoup de régions souffrent de la sécheresse, je pense que c'est loin d'être le cas au Canada. Il est tombé, depuis le 1er avril, presque 2 mètres de pluie sur Toronto, contre moins de 90 cm pour la même période l'an dernier. Et je peux vous dire que les bottes en plastiques multicolores sont de sorties cette année…

Enfin, c'est également l'occasion d'encourager ceux qui hésitent encore à prendre leur billet pour le Canada. Certes, il vous reste un petit peu de temps pour pouvoir profiter d'une charmante chambre d'hôtes au Cœur de Toronto, mais encore faut-il franchir le pas.

dimanche, 30 janvier 2011

Ceux qui fêtaient Noël au Québec…

C'est encore une fois avec pas mal de retard que je reviens sur le récit de nos fêtes de fin d'année 2010. Pour l'occasion, nous avions la visite de mon père, qui profitait de sa gigantesque valise (sans poignées…) pour nous ravitailler en produit du terroir français. Pour célébrer comme il se doit la venue de Santa (le Papa Noël canadien pour ceux qui ne suivent pas !), nous avons opté pour une virée vers le nord et plus particulièrement à Mont-Tremblant, situé à environ 1 heure 30 de route à l'ouest de Montréal.

Mont-Tremblant est une petite ville de 9000 âmes, située dans la région de Laurentides au Québec. Comme vous ne pouvez en douter, cette cité tient son nom du massif montagneux au pied duquel est elle construite, le mont Tremblant. Ce mont vertigineux culmine à au moins… 875 mètres et peu donc se targuer de faire parti des plus hauts sommets québécois ! Mont-Tremblant est avant tout un village touristique qui semble sorti d'un conte de Walt Disney. Les bâtiments affichent des couleurs flamboyantes et les rues n'ont rien à envier à celles que l'on peut arpenter dans les parcs de ce bon vieux Walt. Déstabilisant au premier abord, on se laisse ensuite porter par cette féérie, tout particulièrement à ce moment de l'année.

Pour l'occasion nous avions loué, pour nous trois, un grand appartement dans un chalet surplombant la vallée.

L'endroit était très chaleureux et particulièrement confortable, bref idéal pour passer un moment de détente. D'autant que nous avions bien évidement pris soin de prévenir le monsieur au costume rouge de notre adresse temporaire et il n'a eu aucun problème pour nous trouver à Mont-Tremblant afin de bien nous gâter une fois encore.

Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre...

L'emplacement de ce chalet, aux abords d'un golf (dont les Canadiens raffolent littéralement aux vues du nombre de parcours dans cette région) nous offrait un accès idéal vers de grands espaces enneigés et quasiment vierges. Nous en avons donc profité pour affronter les températures hivernales (clémentes soit disant… seulement -18°C au lieu des -40°C qu'il est fréquent d'observer à cette saison) et faire connaissance avec la faune locale. En effet, nous avions, très rapidement, repéré des traces de pas d'animaux qui ont fini par nous conduire aux animaux eux-mêmes. Il faut dire que ces cerfs de Virginie sont très nombreux dans cette région et n'hésitent pas s'approcher très près des habitations, notamment du fait que les gens les nourrissent.









Malheureusement, pour nous le séjour à Mont-Tremblant fut trop court et avant de rejoindre Montréal pour une halte touristique sur la route vers Toronto, nous avions réservé un après-midi de Dog Sledding.

"But what does dog sledding mean ?" me direz-vous. Alors c'est simple :

[Mode Leçon d'anglais : on]

Dog : Bien évidemment tout le monde sait ce que signifie "dog". Il s'agit d'un Toutou !

Sled : Là, c'est peut-être moins évident… quoi que par déduction, certains se douteront de quoi il s'agit. Tout d'abord, cela n'a rien avoir avec un journaliste sportif marié à une petite blonde qui remplace Jean-Luc Delarue… Dans la langue de Shakespeare, "sled" signifie "traîneau". Du coup, sledding correspond à l'action de faire du traineau.

Donc si on combine "dog" + "sledding"… nous y sommes : Nous avons fait du chien de traîneau !

[Mode Leçon d'anglais : off]

Alors là, bien sûr, je vous imagine tous, derrière votre écran d'ordinateur :

-"Rhhôôôoooo l'autre, il a trop de chance…"

-"Oh comme j'aurais trop voulu en faire moi aussi…"

-"Comme ça doit être trop bien de faire du chien de traîneau…"

Alors stop ! Je vous arrête tout de suite… Faire du chien de traîneau c'est encore mieux que ce que vous pouvez imaginer. Franchement, nous avons trop adoré… je dirais même plus : on a grave kiffé !

Il faut dire que nous disposions chacun de notre propre attelage de 3 chiens. Et nous étions donc seuls responsables de la trajectoire, de la vitesse et du comportement de notre traîneau. Autant dire que la formation d'une heure avant de prendre le départ est essentiel pour ne pas faire n'importe quoi. Le chien de traineau c'est facile, mais technique. Et s'il est quasiment impossible de se blesser lors de cette activité, la sécurité des chiens dépend de celui qui mène le traineau et actionne le frein. Donc après avoir été rigoureusement formés, chaque chien de notre attelage nous a nominativement été présenté. À ce moment là, les chiens étaient terriblement excités par l'envie de partir se dégourdir les pattes et nous… littéralement congelés à attendre dans le froid (il faisait environ -15°C il faut dire !). Mais lorsque l'ordre du départ à été donné, les chiens ne se sont pas fait prier pour partir à fond les gamelles et il n'en a pas fallu pour longtemps pour que l'ensemble de nos membres retrouvent une température acceptable.

Nous avons alors sillonné les bois avoisinant pendant plus d'une heure trente pour notre plus grand plaisir. Le rapport avec les chiens, ainsi que la sensation de glisse dans ce slalom boisé étaient jouissifs. En plus, afin de ne ternir aucun aspect de ce tableau, les propriétaires du domaine ainsi que le guide qui nous encadrait ,étaient vraiment agréables et n'étaient pas avares pour partager cette passion qui les fait vivre.

Pour résumer, cette expérience entre directement dans le Top 3 de celles réalisées au Canada et je vous souhaite à tous d'avoir, un jour, la chance d'en faire de même.

Voici l'adresse internet où nous avons réalisé cette expérience fabuleuse : http://www.aventurenature.com/

Remis de toutes ces émotions, nous avons ensuite pris la route de Montréal pour y passer la nuit. Le lendemain, avant de reprendre la direction de Toronto, nous nous sommes octroyés une petite ballade pédestre dans le centre du Vieux-Montréal.

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Résultat du Jeu "Devine mon Inukshuk" :

Concernant le jeu des Inukshuk (que vous retrouvez là), la grande gagnante est Sandrine qui, avec 2 petits points a découvert l'Inukshuk d'Aurore et le mien (en gros les 2 seules personnes qu'elle connait réellement). Véro et Danielle n'ont obtenu qu'une seule bonne réponse (l'Inukshuk de Jérémy). Une dédicace spéciale à ma mère qui n'a fait aucun choix judicieux...

Les réponses au jeu sont :


Donc outre un petit cadeau qui traversera l'Atlantique avec nous lors de notre prochain retour, Sandrine remporte un séjour de la durée de son choix dans un super appartement au 17ième étage d'un immeuble de Toronto chez des hôtes de choix... Mais comme il n'y a pas de perdants, les autres participantes remportent ce même lot... (mais sans le petit cadeau !)

mercredi, 24 novembre 2010

Ceux qui recevaient la famille… (Partie I)

Les vacances au Canada qui n'en a pas rêvé ? C'est vrai, les grands espaces, les ours et les castors, le sirop d'érable,… bref les vacances idéales par définition. Et ben dites-vous bien que ce n'est absolument pas ça, mais une envie irrésistible de faire des bisous à son frère ou à son cousin qui ont poussé la Belle Equipée à franchir l'Océan pour atterrir à Toronto à la fin du mois d'août dernier.

Bien réceptionnés à l'aéroport de Pearson International à bord de mon bolide, ce sont quatre loustics survoltés qui découvrent, les yeux grands ouverts, la ville de Toronto. Il faut dire que certains foulaient le sol américain pour la première fois. Un rapide coucou à la CN Tower et au lac Ontario, avant de rejoindre notre appartement où ils achèvent leur périple de presque 20 heures.

Le lendemain, ce sont les baskets frétillantes (en particulier celles de Jérémy) que nous entamons un circuit au cœur de la ville. Il faut dire que j'avais expressément demandé au maire de fermer plusieurs artères importantes de la ville pour leur permettre de profiter pleinement de Toronto. St Laurence Market, Yonge Street, Eaton Center, Nathan Phillips Square, Queen Street, Chinatown, Kensington Market, avant une petite pause sur les pelouses de University of Toronto… L'occasion pour certain de montrer leur talent de Voltige Pas Aérienne...

Les baskets n'étant plus très frétillantes pour personne après une dernière étape à York Village, ce fut direction l'appartement pour finir la journée.

Le jour d'après étant à nouveau ensoleillé, certain opte pour un footing pour commencer la journée pendant que d'autres s'immergent dans l'univers d'Harry Potter et que les derniers font les courses pour le soir même. Après le déjeuner nous prenons à nouveau la direction du centre-ville pour grimper en haut de la CN Tower. Depuis le temps qu'elle nous faisait de l'œil, Aurore et moi-même n'avions pas eu encore l'occasion d'y monter. L'occasion étant trop bonne, nous voici en route pour cocher une nouvelle case de notre ToDoList.

Quelques explications s'imposent. Haute de 533,33 mètres (21 000 inches), la tour a été érigée sur les fonds de la société ferroviaire Canadien National (CN) afin de montrer au monde la force de l'industrie canadienne. Les tourismes peuvent accéder à une plateforme située à environ 350 mètres. Il est même possible de grimper jusqu'au Sky Dome à 447 mètres d'altitude. En comparaison, la célèbre Tour Eiffel culmine à (seulement) 324 mètres et les touristes qui accèdent au troisième étage sont alors à 309 mètres du sol. De son érection en 1976 jusqu'en septembre 2007, la CN Tower fut la plus grande structure autoportante du monde (Ah ouais ! Quand même !).

C'est donc à la vitesse de 22 km/h que l'on s'élève le long de la tour, tout en voyant de sol s'éloigner à travers le plancher transparent des ascenseurs. Pour ceux souffrant comme moi de syndrome vestibulaire (ou vertige quoi !!!), je vous recommande de vous caler au fond et de fermer les yeux. Une fois en haut de la tour, le spectacle est effectivement magnifique. Du fait de la physionomie du relief ontarien, il est possible de voir à des kilomètres à la ronde. Nous avions en plus droit au reflet du soleil sur le lac Ontario, ce qui rendait le spectacle encore plus plaisant.

Les plus malins ont pu faire les ânes sur le plancher transparent (pffff, facile quand on n'a pas le vertige !), les autres… les regarder faire !

 

 

Pour se remettre de toutes ces émotions (ou pas !) nous avions planifié de nous rendre en face, sur l'île de Toronto pour y faire un BBQ pour le diner.

Mieux équipés que la fois précédente (où nous avions mis près d'une heure à allumer le BBQ à grand renfort de brindilles mouillées -> cf. la visite de Pat et Alex) le feu fut rapidement allumé et ce n'est que la lumière naturelle qui nous fit défaut pour profiter pleinement et à nouveau de délicieuses côtes de bœuf grillées. 

Nous avons néanmoins eu tout le temps, durant la cuisson de la viande, pour profiter des magnifiques couleurs qu'il est possible d'observer au dessus de la ville de Toronto lorsque le soleil vient de se coucher. Bénit soit cette pollution qui offre des tons s'étalant de l'oranger au bleu le plus profond...

Une fois la nuit tombée, la CN Tower se pare de lumières multicolores et offre même un spectacle d'animation lumineuse à chaque heure.

Bref, une bonne excuse en tout cas pour remplir les cartes mémoires de nos appareils photo, avant de rentrer à la maison.

S'il fut temps pour nous le lendemain de reprendre la direction du boulot, ce fut sans oublier de souhaiter aux loustics une bonne route vers le Nord, car nous savions qu'ils seraient de retour dans à peine 4 jours pour reprendre nos aventures là où nous les avions laissées.

To be continued…

(Pour voir les photos en qualité normale, allez faire un tour sur ma galerie FlickR : C'est à droite que ça se passe !)

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