Difficile de tenir un blog à jour durant le temps des fêtes, mais vu que ce billet était sous le coude depuis quelques temps déjà, il était de bon augure de le finaliser afin de le publier et de passer à des évènements plus récents.

En effet, nous vous avions laissé lors de la venue de la famille au Canada, et en particulier nous en étions à attendre leur retour de leur périple dans le ch'nord de l'Ontario et au Québec. À leur retour à Toronto, à peine eurent-ils le temps de souffler que nous sommes partis vers la région de Parry Sound pour y passer un long week-end de 3 jours dans un vrai cottage canadien.

Situé à un peu plus de 200 km au Nord de Toronto, Parry Sound est une ville d'environ 6000 âmes accolée à la Baie Géorgienne. Cette ville peut également se targuer d'être le port d'eau douce le plus profond du monde. Cette région qui est parsemée de nombreux lacs est particulièrement propice à l'implantation de résidences secondaires : les Cottages.  Si de nombreux types d'habitation sont affublés du nom de "Cottage", ils sont le plus souvent construits en bois, proches d'un lac et ne sont habités, pour la plupart, qu'une partie de l'année. Ce type de logement est extrêmement prisé par les canadiens durant les vacances car ils permettent de se retrouver relativement isolés pour profiter au calme de leur (peu de) vacances.

Celui que nous avions loué répondait à l'essentiel de ces critères. La seule chose que nous n'avions pas prévu, fût la météo qui s'avéra capricieuse. Heureusement, la cheminée nous a permis de capter un peu de chaleur avant de partir vaquer à diverses activités en plein air. Au programme, baignade en eaux "pas-si-froide-que-ça", ballade en canoë-kayak-pédalo, randonnée sur les bords de la Baie Géorgienne, rencontre avec la faune locale, sauna au feu de bois, découvertes des écluses qui n'en sont pas et dinde de 6 kilo !

Et pour illustrer tout ça, quelques photos en rafale :

  

Repos au chaud dans le cottage en admirant la vue…


Mais où est Charlie-the-bear ? Cherchez bien, on aperçoit son museau beige...



Attention...
Là...
Non là...
...
Hey !
Hey !
Hey !
Charlie-the-bear sort de sa cachette…

Après la faune… la flore !

Ha tiens… un homme des cavernes !

Un petit jeu désormais. Nous nous sommes amusés à réaliser des Inukshuk, qui sont de petites statues en pierre que les peuples natifs avaient l'habitude de construire. L'usage de ces réalisations sont diverses (croyance, chasse, point de repère,…) mais en ce qui nous concerne, il s'agissait surtout de faire le plus beau. Alors pour ne vexer personne, je ne vais pas vous demander de voter pour le meilleur assemblage (de toute façon j'aurai gagné haut la main) mais plutôt d'essayer de retrouver qui a fait lequel. Le premier à obtenir la bonne réponse (postée en commentaire) se verra remettre un petit cadeau lors de notre prochain retour. Bien sûr les bâtisseurs des Inukshuk ne sont pas autorisés à participer…

Nous avons également visité le Ber roulant de Big Chute. Ce dispositif est ni plus ni moins qu'un ascenseur à Bateau...

En effet, comment relier entre eux 2 lacs dont la différence de niveaux et l'écart entre les lacs ne permettent pas de réaliser d'écluses ? Et bien il suffit de faire un ascenseur...

En fait, la réalisation d'une écluse aurait était possible, mais des raisons financières ont conduit à la construction de ce dispositif massif.

Un premier édifice a été mis en service dès 1917, mais fut finalement jugé insuffisant par sa capacité, entrainant la formation de "bouchon" pour le passage d'un lac à l'autre.

Le dispositif utilisé actuellement a été mis en service en 1978 et permet donc de transporter des navires beaucoup plus imposants (même si ceux dont nous avons pu observer le passage n'étaient pas si gros que ça). Il est aussi possible de positionner plusieurs bateaux sur un même wagon.

Le bateau est donc littéralement soulevé sur d'énormes sangles. Une fois le tout stabilisé, l'ensemble (wagon + bateau(x)) se déplace sur des rails, traverse la route qui sépare les 2 lacs et la descente s'amorce lentement.

J'imagine alors chaque propriétaire de navire prier pour la déesse des câbles d'acier pour que ces derniers ne décident pas de lâcher à ce moment là. La pente est vraiment impressionnante...

Une dizaine de minutes après avoir quitté les eaux du bassin en amont, la coque des bateaux arrivent à bon port (enfin... façon de parler !). De la même façon, lorsqu'un bateau veut gagner le lac en amont, il réalise la même procédure, mais dans le sens inverse.

Selon Wilipedia : L'ouvrage actuel permet de compenser une dénivellation de 18 mètres. Le chariot est long d'environ 35 mètres pour 8 mètres de large. Il peut transporter jusqu'à 6 bateaux et 90 tonnes. 4 moteurs électriques permettent une traction par câble.

Cette découverte clôturera ainsi un week-end bien agréable.

Si la semaine suivante fut un retour au travail pour Aurore et moi-même, nous nous sommes octroyé avec les cousins, un dernier plaisir à cocher sur la To-Do-List : Aller voir un match de Baseball.

Ce soir là, les Jays de Toronto recevaient les Texas Rangers de Dallas au Rogers Center.

Si le stade était loin d'être plein... l'ambiance était au rendez-vous avec Hot-dog et Bières, Home Run, Demande en mariage... et Victoire des Jays !

Le tout en image...

Et voilà donc comment s'achève le passage de Cécile, Yoann, Agathe et Jérémy au Canada... J'espère qu'ils garderont de bons souvenirs de cette expérience et qu'ils reviendront bientôt pour goûter aux milles autres façons d'apprécier ce pays.

(Encore un fois, la plupart des photos sont en qualité supérieure dans ma galerie FlickR)