New life in Toronto

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mercredi, 2 décembre 2009

Ceux qui faisaient le bilan du mois passé…

Et bien oui ! Cela fait déjà 1 mois que nous sommes sur le territoire canadien. Si les choses se sont déroulées très vite jusqu’à présent, pourquoi ne pas se prendre quelques minutes pour faire un petit bilan sur ces 30 jours écoulés…

Tout d’abord nous pouvons dire que nous sommes très confortablement installés dans un quartier très animé de la capitale économique du Canada. Il est difficile, en rentrant le soir, de résister à toutes les tentations olfactives qui sont parsemées sur les 400 mètres qui séparent notre immeuble de la station de métro. Nous n’avons pas encore profité du chèque cadeau, offert par notre propriétaire dans l’un des restaurants de la rue, mais ça ne saurait trainer…

Concernant le travail maintenant. Les affaires étant déjà réglées avant mon départ en ce qui me concerne, c’est donc tout simplement que j’ai pris mes fonctions depuis le 16 novembre dans la section Recherche Scientifique de l’Hôpital de Sunnybrook. L’équipe, que vous avez pu découvrir en photo dans mon billet précédent est relativement jeune (moyenne d’âge : 30-35 ans). Je ferais presque parti des plus vieux. Elle est quasi-exclusivement composée de canadien, ce qui est un atout majeur pour améliorer mon anglais. Ils sont tous très sympathiques. Le boulot en lui-même est relativement différent de ce que j’ai pu appréhender durant mon doctorat et me demande donc beaucoup d’effort afin de me mettre au niveau. Ceci dit, les projets démarrant assez doucement, cela me laisse le temps de faire les recherches bibliographique nécessaires.

En ce qui concerne Aurore, elle a préféré concentrer ses premiers efforts sur l’apprentissage de la langue de Shakespeare. Elle s’est donc inscrite dans une école d’Anglais où elle a 4 heures de cours par jour (de 9h à 13h si vous voulez tout savoir). Le reste de la journée, elle le passe à améliorer son anglais selon plusieurs approches possibles : Participer à des groupes de discussion, Apprendre l’anglais auprès des vendeuses des magasins, Améliorer son anglais grâce à des livres d’exercices ou bien Apprendre l’anglais en regardant les dessins-animés à la télé. Croyez-moi, les résultats sont impressionnants ! Concernant l’aspect professionnel maintenant, trouver un emploi dans les affaires réglementaires à Toronto s’avère plus compliqué qu’en France et que ce que nous pouvions imaginer… Les soirées sont alors régulièrement consacrées à l'épluchage des sites de recherche d'emploi...

Affaire à suivre…

En ce qui concerne l’aspect social maintenant, je dois avouer que nous sommes encore un peu en mode « ours » (et un ours, l’hiver, ça hiberne…). Mais cela devrait évoluer rapidement, je n’en doute point. Il se pourrait même que j’ai enfin trouvé un club de Badminton qui ne soit pas surpeuplé. Là encore, affaire à suivre !

Bref, pour conclure sur tout ça, il ne nous en faudrait pas beaucoup pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes : un job pour Aurore et un club de Bad pour moi… et puis accessoirement un peu de neige qui se fait furieusement attendre cette année (c’est la première fois depuis 1847 qu’il ne neige pas à Toronto avant le 1er Décembre).

mardi, 10 novembre 2009

Ceux qui performaient...

Lors de l'épisode précédent, nous avons assisté à une descente vertigineuse de notre moral dans les chaussettes (non, non, pas trouées les chaussettes !). Mais que nous réserve la suite de ces aventures ?

Le jour se lève à nouveau sur Toronto, et pour ne pas trop changer, nous sommes déjà éveillés depuis un bout de temps déjà.

L'allumage de l'ordi de bon matin serait-il de bon augure pour le reste de la journée ? Une réponse à un e-mail posté la veille nous apprend que le très bel appartement que nous avions trouvé sur le site Kijiji canadien et qui nous avait directement tapé dans l'œil peut-être visité en fin d'après-midi. Ni une, ni deux, le rendez-vous est pris. Un autre rendez-vous pour un appartement proche de ce dernier est également pris dans la foulée.

En attendant ce rendez-vous, nous décidons d'opter, ce matin, pour des démarches plus administratives.

Premier objectif, obtenir notre NAS (ou SIN pour les plus anglophones d'entre vous !) qui correspond à peu près au numéro INSEE français. Avec ce numéro, on peut accéder à plein de chose... entre autre, travailler !!! Nous nous rendons donc dans un des bâtiments de l'administration canadienne et là.... des visions du Pôle emploi apparaissent dans notre mémoire. L'expérience traumatisante de ce passage obligé avant de quitter la France nous fait craindre le pire... des heures d'attente,... des personnes pas forcément très agréables,... des renvois à la maison sans ledit document,... Bref, on est un peu flippé je dois bien l'avouer !!!

Premier guichet. Nom ? Prénom ? Visa ? Ok, jusque là on a tout juste... et en plus ça a été rapide. Arrivée dans la salle d'attente. On s'assoie, on pose notre manteau, et on se met en position "attente interminable". Et ben là, encore une fois on a tout faux. Même pas le temps de s'assoupir qu'une charmante voix nous extirpe de notre siège. Et c'est même avec un grand sourire que nous sommes conduits vers un bureau même pas lugubre.

"Oh, vous êtes fouançais, je peux vous pawler en fouançais si vous voulez ?"... euuuhhh.... vague hésitation (ou pas !). Mais bien sûr, avec plaisir ! Et là, chose incroyable, en 3 min, montre en main, l'affaire est bouclée ! Je ressors du bureau, fier comme un coq, mon numéro NAS en main. Moi je dit, l'administration canadienne, trop la classe !

Journée du 3 novembre :

***** Emmerdement : 0 ***** Aurore et Emmanuel : 1 *****

Deuxième étape de la journée, ouvrir un compte bancaire. Ben oui, n'est pas Canadien celui qui ne possède pas sa carte de débit ! Pour cela nous nous dirigeons vers une première banque, la BMO ou Banque de Montréal. Nous demandons à avoir un interlocuteur qui parle français. On nous dit de repasser dans une demi-heure. La chance nous aurait-elle abandonnée ?

On décide de ne pas s'attarder... on traverse la route et allons chez HSBC. Nous demandons le même service et en guise de réponse, nous recevons 2 prospectus et une invitation à nous rendre sur le site web, qui lui est en français. Merci HSBC, mais je crois que ça ne va pas être possible. La guigne nous gagne (c'est pas facile à dire)... on retraverse donc la rue !

De retour à la BMO, nous sommes enfin accueillis par la charmante Renata, qui comme son nom le suggère, parle un très bon français ! Elle nous explique brièvement le système bancaire canadien et nous refile (assez facilement ?) deux magnifiques carte de débit. Nous ressortons donc de la BMO, fiers comme... euuhhhh.... bref, très fiers de nous, avec chacun une carte permettant d'acheter plein de choses... enfin, une fois qu'il y aura des soussous sur le compte !

Journée du 3 novembre :

***** Emmerdement : 0 ***** Aurore et Emmanuel : 2 *****

Troisième objectif, trouver un appartement. Nous en avons repéré deux...

Le premier est situé assez loin du métro et se trouve dans un building pas très récent. La visite, réalisée par la concierge de l'immeuble, ne nous emballe pas vraiment. À ce stade, je ne saurais dire si l'impatience de visiter le méga-top-génial appartement d'après a joué sur notre décision ou si ce logement ne pouvait nous convenir, mais en tout cas nous repartons d'ici en ayant la certitude que nous n'habiterons pas là.

La seconde, et dernière visite, de la journée concerne donc un appart', situé dans un petit immeuble de 19 étages. L'appartement est situé au 17ième étage, sans ascenseur... non, j'plaisante ! Il est bien au 17ième, mais 2 ascenseurs y mène en quelques secondes.212EglintonEast.jpg Nous rencontrons donc Trevor, propriétaire et actuel occupant de l'appart', qui le quitte pour vivre avec sa compagne. C'est la première fois qu'il le loue et à l'air aussi à l'aise que nous avec les démarches locatives du Canada. L'appartement est donc tout neuf, ultra bien équipé (lave-linge, lave-vaisselle, four, cuisinière, four micro-onde, réfrigérateur,...), à une vue incroyable (à l'ouest)... Bref, il est juste.... incroyable ! Bien évidemment, le prix nous le rappelle. Mais après les différentes visites déjà effectuées, les galères de la veille et l'envie d'avoir un endroit pour se poser, nous décidons de dire oui, oui, oui et OUI ! Au final, pour Trévor, première visite et l'appar' a déjà trouvé preneur. Nous réglons les premières questions administratives (avec personnes de référence à l'appui !) et nous quittons le logement en sachant enfin où nous dormirons... dans 12 nuits ! Ben oui, petit détail que j'ai omis de dire, l'appart n'est pas dispo avant le 15 novembre. Qu'à cela ne tienne, on trouvera bien une solution d'ici là.

Une sorte de sourire béat nous accompagne jusqu'à la station de métro située à 5min (top chrono) à pied... et nous suivra jusqu'à Chinatown ce soir là.

Journée du 3 novembre :

***** Emmerdement : 0 ***** Aurore et Emmanuel : 2 *****

Aurore et Manu n'ont fait qu'une bouchée des emmerdements : et 1, et 2, et 3, zéro...

Aurais-je oublié de dire également que l'immeuble dans lequel est situé l'appartement dispose d'un piscine, d'un jacuzzi, d'une salle de sport, d'une terrasse avec BBQ, d'un parking et d'une salle vidéo avec écran géant... ?

lundi, 9 novembre 2009

Ceux qui n'avaient pas de Cell Phone canadien...

11/02/2009
C'est à nouveau de bonne heure que nous ouvrons les paupières. Ce lundi, il nous faut retrousser les manches et être efficace. Ce soir, nous saurons où nous dormirons lorsque nous quitterons l'hôtel (comme quoi, la volonté ne fait pas tout...).

Nous allons directement dans le quartier quadrillé par les rues de Yonge, Bayview, Laurence et Eglinton. De nombreux building d'habitation sont situés dans cette zone, dont certains nous ont tapé dans l'œil la veille. Cependant, le système canadien n'est pas le même que celui que nous avons déjà expérimenté en France. Point d'agence immobilière, mais plutôt des agents immobiliers indépendants qui moyennent leur service à prix d'or. Néanmoins, devant chaque immeuble, une pancarte annonce la disponibilité de "Bachelor" (studio), de "1 bedroom" (F2) ou de "2 bedrooms". Et là, deux cas de figures. Soit un numéro à 10 chiffres nous laisse penser qu'il serait fort judicieux d'exercer notre anglais par voie téléphonique (gloups !!) à l'aide d'un Cell Phone (ou téléphone portable) que nous ne possédons pas, soit ce panneau annonce qu'un bureau de location se situe dans l'immeuble même. Nous optons alors pour cette solution lorsque celle-ci se présente.

Nous pénétrons alors dans un magnifique immeuble, tout en verre et sommes accueillis par une charmante hôtesse philippine (non, non, on est bien dans un immeuble d'habitation... nous ne nous sommes pas trompés d'établissement !!!) qui accepte volontiers de nous faire visiter un appartement au 16ième étage, avec 2 chambres. Nous sommes enchantés par cette première visite. Entièrement équipé, l'appartement est quasi neuf et nous plait vraiment. Le prix.... un peu moins. Nous passons donc à un appartement avec une seul chambre, dont le prix est également important, mais plus à notre portée. Malheureusement un dossier a déjà été déposé pour celui-ci et est en cours d'acceptation. Néanmoins un appartement du même type devrait être disponible dans 15 jours... Cela nous parait bien loin. Merci Madame, on va réfléchir.
Nous voilà donc reparti dans les rues à la recherche d'un appartement. La suite est beaucoup moins réjouissante. L'absence de moyen d'appel nous limite à visiter des immeubles disposant d'un service de location et les seuls appartement que nous visitons sont loin de nous faire rêver. Vieillots et souvent mal équipés, nous n'arrivons pas à imaginer débarquer et vivre dedans, nous et nos 5 valises...

Le soleil commençant à décliner, les jambes étant bien fatiguées, on décide donc de rentrer à l'hôtel.
Ce soir là dans la chambre, le moral est au fin fond des chaussettes... demain sera un autre jour !

Ce jour là, je n'ai pas eu l'occasion de faire des photos, alors pour ne pas publier un billet dépourvu d'image, voici un aperçu de notre hotel dans le Chinatown torontois.

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