New life in Toronto

Si vous avez bien suivi le déroulement des évènements précédents, nous sommes déjà le mercredi 04 Novembre 2009 lorsque nous nous réveillons le jour suivant. Je n'entrerai pas en détail sur les évènements de ce jour là, car l'excitation n'étant pas vraiment retombée, cette journée a été consacrée à une expédition périlleuse dans la lointaine (ou pas) banlieue nord de Toronto pour nous rendre à Ikea... Ben oui, c'est pas tout d'avoir un bel appart', faudra bien le meubler. Un premier repérage nous permet d'évaluer le moelleux de leurs matelas, ainsi que leurs largeurs (Full ? Queen ? King ?).

Rien de bien excitant dans tout ça, passons au jour suivant...

11/05/2009
Tout est arrangé via le chat de Facebook, Jo nous attend ce soir à 18h sous l'horloge du bâtiment DC de l'université de Waterloo... Je crois qu'à ce stade là, une petite précision s'impose.

[mode précision : on]
Découvert en 1534 par l'explorateur français Jacques Cartier, le Canada prend son origine en tant que colonie française sur le territoire de l'actuelle ville de Québec, fondée par Samuel de Champlain en 1608 dans la vallée du fleuve Saint-Laurent. Le territoire fut d'abord occupé par les peuples autochtones avec qui les Français développèrent des relations diplomatiques. La colonisation française amènera, jusqu'à la Conquête britannique en 1763, 69 000 immigrants français en Amérique du Nord. Après la Conquête, les Britanniques s'approprieront les terres de la Nouvelle-France. Puis, commencera une période de colonisation anglaise, principalement grâce à l'arrivée de colons loyalistes venus de Nouvelle-Angleterre après la révolution américaine. (cf. Wikipedia)
Bref, tout ça pour dire que les français et les anglais se sont amusés à donner aux villes canadiennes des noms qui existaient déjà sur le vieux contient. Ainsi, petite anecdote en passant, nous habiterons, d'ici quelques jours à 485km en voiture de... Limoges !!!
Concernant Waterloo, il ne s'agit donc pas de la petite ville Belge connue pour son histoire commune avec Napoléon, mais bien d'une "petite bourgade " de 119 000 habitants à une centaine de kilomètres de Toronto. Et contrairement à son homologue belge, celle-ci à la particularité de compter parmi ses habitants un formidable chimiste du nom de Jo.
[mode précision : off]

Nous avons ainsi pris les devants afin de réserver un bolide pour nous rendre à Waterloo. Grâce à cette bonne vieille toile, lorsque je me pointe à l'agence Avis locale, une Hyundai Elantra presque neuve n'attend qu'une seule chose, que je lui fasse rougir les pistons (ouais OK, je m'emballe peut-être... d'autant que je ne suis pas sûr qu'on puisse vraiment faire rougir des pistons, mais c'est moi qui raconte !!!). Et en route pour Waterl....... euuhhh..... comment ça marche ce truc ? Il est bizarre ce levier de vitesse !!! Elle est où la première ? Et la marche arrière alors ? Oh pinaise, ils ont oublié une pédale... Bref... je fais le bête, mais je dois avouer que si Jo ne m'avait pas briefé la veille sur le levier de vitesse de la boite automatique, ben j'y serais surement encore dans le garage d'Avis !
Je fini donc par trouver mes marques au volant de cette voiture (oublie que t'as un pied gauche...., oublie que t'as un pied gauche....) et on se retrouve finalement sur l'auto-autoroute (non ce n'est pas une faute de frappe, c'est juste que sur une autoroute canadienne tu peux généralement faire loger 2 autoroutes françaises !!!) en direction de l'Ouest Ontarien.

Nous arrivons sans encombre aux abords de l'agglomération de Waterloo/Kitchener et nous nous mettons à la recherche de l'université. Quelques (dizaines) de minutes plus tard, c'est finalement sous une fine pluie de neige que nous atteignons ce haut lieu de vie. Il est 5.30pm, nous avons une grosse demi-heure d'avance, qui ne sera finalement pas de trop pour trouver LA fameuse horloge perdue dans le blizzard.
Ni vus, ni connus, nous nous installons au milieu des étudiants de l'université et attendant impatiemment que petit Jo pointe son nez...