Et bien oui ! Cela fait déjà 1 mois que nous sommes sur le territoire canadien. Si les choses se sont déroulées très vite jusqu’à présent, pourquoi ne pas se prendre quelques minutes pour faire un petit bilan sur ces 30 jours écoulés…

Tout d’abord nous pouvons dire que nous sommes très confortablement installés dans un quartier très animé de la capitale économique du Canada. Il est difficile, en rentrant le soir, de résister à toutes les tentations olfactives qui sont parsemées sur les 400 mètres qui séparent notre immeuble de la station de métro. Nous n’avons pas encore profité du chèque cadeau, offert par notre propriétaire dans l’un des restaurants de la rue, mais ça ne saurait trainer…

Concernant le travail maintenant. Les affaires étant déjà réglées avant mon départ en ce qui me concerne, c’est donc tout simplement que j’ai pris mes fonctions depuis le 16 novembre dans la section Recherche Scientifique de l’Hôpital de Sunnybrook. L’équipe, que vous avez pu découvrir en photo dans mon billet précédent est relativement jeune (moyenne d’âge : 30-35 ans). Je ferais presque parti des plus vieux. Elle est quasi-exclusivement composée de canadien, ce qui est un atout majeur pour améliorer mon anglais. Ils sont tous très sympathiques. Le boulot en lui-même est relativement différent de ce que j’ai pu appréhender durant mon doctorat et me demande donc beaucoup d’effort afin de me mettre au niveau. Ceci dit, les projets démarrant assez doucement, cela me laisse le temps de faire les recherches bibliographique nécessaires.

En ce qui concerne Aurore, elle a préféré concentrer ses premiers efforts sur l’apprentissage de la langue de Shakespeare. Elle s’est donc inscrite dans une école d’Anglais où elle a 4 heures de cours par jour (de 9h à 13h si vous voulez tout savoir). Le reste de la journée, elle le passe à améliorer son anglais selon plusieurs approches possibles : Participer à des groupes de discussion, Apprendre l’anglais auprès des vendeuses des magasins, Améliorer son anglais grâce à des livres d’exercices ou bien Apprendre l’anglais en regardant les dessins-animés à la télé. Croyez-moi, les résultats sont impressionnants ! Concernant l’aspect professionnel maintenant, trouver un emploi dans les affaires réglementaires à Toronto s’avère plus compliqué qu’en France et que ce que nous pouvions imaginer… Les soirées sont alors régulièrement consacrées à l'épluchage des sites de recherche d'emploi...

Affaire à suivre…

En ce qui concerne l’aspect social maintenant, je dois avouer que nous sommes encore un peu en mode « ours » (et un ours, l’hiver, ça hiberne…). Mais cela devrait évoluer rapidement, je n’en doute point. Il se pourrait même que j’ai enfin trouvé un club de Badminton qui ne soit pas surpeuplé. Là encore, affaire à suivre !

Bref, pour conclure sur tout ça, il ne nous en faudrait pas beaucoup pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes : un job pour Aurore et un club de Bad pour moi… et puis accessoirement un peu de neige qui se fait furieusement attendre cette année (c’est la première fois depuis 1847 qu’il ne neige pas à Toronto avant le 1er Décembre).