New life in Toronto

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mercredi, 2 février 2011

Celle qui sort la tête de son trou pour regarder dehors...

Oulalaaahh , 2 billets en l'espace de 2 jours, quelque chose de spécial se prépare-t-il ?

On se calme, je vous rassure tout de suite, c'est juste pour essayer de coller à l'actualité...

En fait, je voulais profiter de ce 2 février pour faire une petite minute culturelle. En effet, pendant que quelque part dans le monde certains sont en train de se goinfrer de crêpes au Nutella sous prétexte de connotations religieuses (comme quoi on ne sait plus quoi inventer pour oublier les bonnes résolutions prises il y a à peine 1 mois...), d'autre en profite pour avoir une activité scientifique de haut niveau.

En effet, il est coutume au Canada (et plus généralement en Amérique du Nord) d'observer en ce deuxième jour de Février, l'apparition de la Marmotte lors du Groundhog Day. Si certains croient qu'il suffit de regarder une grenouille dans un bocal pour savoir le temps du lendemain, les Canadiens font plus fort en observant une marmotte pour savoir la météo qu'il fera dans 6 semaines. D'ailleurs, Catherine Laborde a été extrêmement jalouse en l'apprenant, elle qui peut à peine annoncer la météo à 3 jours. Voici l'histoire...

En fait, l'origine de cette légende prend sa source en Europe et peut avoir quelques variantes en particulier en ce qui concerne l'animal observé. Ici, en Amérique du Nord, les marmottes font l'affaire. En ce jour bien précis du 2 février, il s'agit donc d'observer très attentivement le comportement de cet animal. Faisant parti du groupe des animaux préférant hiberner afin de passer l'essentiel de l'hiver au chaud au fond de son trou, il est rare d'apercevoir des marmottes à cette période, alors qu'elles sont très abondantes le reste de l'année. Il y en a même une qui à élu domicile en face de mon arrêt de bus et qui adore se faire dorer la pilule sur les pierres durant la belle saison. Donc pour en revenir à nos moutons... euh, nos marmottes, il est important de capter le moment où celles-ci vont montrer le bout de leur museau. Dans le cas où la marmotte sort et n'aperçoit pas son ombre (parce que le temps est temporairement couvert) cela veut dire que l'hiver est sur le point de se terminer. Par contre, si en pointant le bout de son nez à l'extérieur, le soleil brille, alors la marmotte va être effrayée par son ombre (quelle c....) et va donc s'engouffrer à nouveau dans son terrier. Dans ce cas là, cela signifie que l'hiver va durer 6 semaines supplémentaires (merci la marmotte !).

Bien évidemment, le caractère scientifique de cette légende a été éprouvé par de nombreux articles réfutant clairement tout risque d'approximation ou de hasard. Malheureusement, personne n'arrive plus à remettre la mains sur ces articles... Allez savoir pourquoi !

Il existe même des festivals un peu partout en Amérique du Nord qui utilise cette légende pour booster leur attrait touristique. Pourquoi pas...

En ce qui concerne les prédictions de 2011... je suis impatient de les entendre, d'autant que depuis hier soir, nous sommes en alerte de tempête de neige ! Si j'étais une marmotte, j'attendrais 24h, voire 48h avant d'envisager foutre le nez dehors... encore faudrait-il d'ailleurs qu'elle franchisse les 20 cm de poudreuse qu'elle doit avoir au-dessus de la tête ! Mais ça, c'est une autre histoire...

dimanche, 30 janvier 2011

Ceux qui fêtaient Noël au Québec…

C'est encore une fois avec pas mal de retard que je reviens sur le récit de nos fêtes de fin d'année 2010. Pour l'occasion, nous avions la visite de mon père, qui profitait de sa gigantesque valise (sans poignées…) pour nous ravitailler en produit du terroir français. Pour célébrer comme il se doit la venue de Santa (le Papa Noël canadien pour ceux qui ne suivent pas !), nous avons opté pour une virée vers le nord et plus particulièrement à Mont-Tremblant, situé à environ 1 heure 30 de route à l'ouest de Montréal.

Mont-Tremblant est une petite ville de 9000 âmes, située dans la région de Laurentides au Québec. Comme vous ne pouvez en douter, cette cité tient son nom du massif montagneux au pied duquel est elle construite, le mont Tremblant. Ce mont vertigineux culmine à au moins… 875 mètres et peu donc se targuer de faire parti des plus hauts sommets québécois ! Mont-Tremblant est avant tout un village touristique qui semble sorti d'un conte de Walt Disney. Les bâtiments affichent des couleurs flamboyantes et les rues n'ont rien à envier à celles que l'on peut arpenter dans les parcs de ce bon vieux Walt. Déstabilisant au premier abord, on se laisse ensuite porter par cette féérie, tout particulièrement à ce moment de l'année.

Pour l'occasion nous avions loué, pour nous trois, un grand appartement dans un chalet surplombant la vallée.

L'endroit était très chaleureux et particulièrement confortable, bref idéal pour passer un moment de détente. D'autant que nous avions bien évidement pris soin de prévenir le monsieur au costume rouge de notre adresse temporaire et il n'a eu aucun problème pour nous trouver à Mont-Tremblant afin de bien nous gâter une fois encore.

Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre...

L'emplacement de ce chalet, aux abords d'un golf (dont les Canadiens raffolent littéralement aux vues du nombre de parcours dans cette région) nous offrait un accès idéal vers de grands espaces enneigés et quasiment vierges. Nous en avons donc profité pour affronter les températures hivernales (clémentes soit disant… seulement -18°C au lieu des -40°C qu'il est fréquent d'observer à cette saison) et faire connaissance avec la faune locale. En effet, nous avions, très rapidement, repéré des traces de pas d'animaux qui ont fini par nous conduire aux animaux eux-mêmes. Il faut dire que ces cerfs de Virginie sont très nombreux dans cette région et n'hésitent pas s'approcher très près des habitations, notamment du fait que les gens les nourrissent.









Malheureusement, pour nous le séjour à Mont-Tremblant fut trop court et avant de rejoindre Montréal pour une halte touristique sur la route vers Toronto, nous avions réservé un après-midi de Dog Sledding.

"But what does dog sledding mean ?" me direz-vous. Alors c'est simple :

[Mode Leçon d'anglais : on]

Dog : Bien évidemment tout le monde sait ce que signifie "dog". Il s'agit d'un Toutou !

Sled : Là, c'est peut-être moins évident… quoi que par déduction, certains se douteront de quoi il s'agit. Tout d'abord, cela n'a rien avoir avec un journaliste sportif marié à une petite blonde qui remplace Jean-Luc Delarue… Dans la langue de Shakespeare, "sled" signifie "traîneau". Du coup, sledding correspond à l'action de faire du traineau.

Donc si on combine "dog" + "sledding"… nous y sommes : Nous avons fait du chien de traîneau !

[Mode Leçon d'anglais : off]

Alors là, bien sûr, je vous imagine tous, derrière votre écran d'ordinateur :

-"Rhhôôôoooo l'autre, il a trop de chance…"

-"Oh comme j'aurais trop voulu en faire moi aussi…"

-"Comme ça doit être trop bien de faire du chien de traîneau…"

Alors stop ! Je vous arrête tout de suite… Faire du chien de traîneau c'est encore mieux que ce que vous pouvez imaginer. Franchement, nous avons trop adoré… je dirais même plus : on a grave kiffé !

Il faut dire que nous disposions chacun de notre propre attelage de 3 chiens. Et nous étions donc seuls responsables de la trajectoire, de la vitesse et du comportement de notre traîneau. Autant dire que la formation d'une heure avant de prendre le départ est essentiel pour ne pas faire n'importe quoi. Le chien de traineau c'est facile, mais technique. Et s'il est quasiment impossible de se blesser lors de cette activité, la sécurité des chiens dépend de celui qui mène le traineau et actionne le frein. Donc après avoir été rigoureusement formés, chaque chien de notre attelage nous a nominativement été présenté. À ce moment là, les chiens étaient terriblement excités par l'envie de partir se dégourdir les pattes et nous… littéralement congelés à attendre dans le froid (il faisait environ -15°C il faut dire !). Mais lorsque l'ordre du départ à été donné, les chiens ne se sont pas fait prier pour partir à fond les gamelles et il n'en a pas fallu pour longtemps pour que l'ensemble de nos membres retrouvent une température acceptable.

Nous avons alors sillonné les bois avoisinant pendant plus d'une heure trente pour notre plus grand plaisir. Le rapport avec les chiens, ainsi que la sensation de glisse dans ce slalom boisé étaient jouissifs. En plus, afin de ne ternir aucun aspect de ce tableau, les propriétaires du domaine ainsi que le guide qui nous encadrait ,étaient vraiment agréables et n'étaient pas avares pour partager cette passion qui les fait vivre.

Pour résumer, cette expérience entre directement dans le Top 3 de celles réalisées au Canada et je vous souhaite à tous d'avoir, un jour, la chance d'en faire de même.

Voici l'adresse internet où nous avons réalisé cette expérience fabuleuse : http://www.aventurenature.com/

Remis de toutes ces émotions, nous avons ensuite pris la route de Montréal pour y passer la nuit. Le lendemain, avant de reprendre la direction de Toronto, nous nous sommes octroyés une petite ballade pédestre dans le centre du Vieux-Montréal.

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Résultat du Jeu "Devine mon Inukshuk" :

Concernant le jeu des Inukshuk (que vous retrouvez là), la grande gagnante est Sandrine qui, avec 2 petits points a découvert l'Inukshuk d'Aurore et le mien (en gros les 2 seules personnes qu'elle connait réellement). Véro et Danielle n'ont obtenu qu'une seule bonne réponse (l'Inukshuk de Jérémy). Une dédicace spéciale à ma mère qui n'a fait aucun choix judicieux...

Les réponses au jeu sont :


Donc outre un petit cadeau qui traversera l'Atlantique avec nous lors de notre prochain retour, Sandrine remporte un séjour de la durée de son choix dans un super appartement au 17ième étage d'un immeuble de Toronto chez des hôtes de choix... Mais comme il n'y a pas de perdants, les autres participantes remportent ce même lot... (mais sans le petit cadeau !)

mardi, 4 janvier 2011

Ceux qui chassaient le sapin de Noël…

Les plus attentifs d'entre vous se rappelleront peut-être que l'année dernière, notre lampe de salon nous avait lamentablement servi d'arbre de Noël pour célébrer les fêtes de fin d'année. Pour ce second Noël passé au Canada, nous étions obligés de rattraper cet honteux affront de l'an dernier. D'autant que nous avions entendu parler qu'il était possible d'aller se fournir en conifère "sauvage" à quelques kilomètres à peine de Toronto.

Armés d'un courage incroyable, nous avons donc pris, deux week-ends avant Noël, la direction des forêts verdoyantes du Nord de Toronto à la recherche de notre arbre. Il ne fallu qu'une petite demi-heure pour rejoindre la Horton Trees Farm située à quelques kilomètres à l'Est d'Aurora.

Nous nous vîmes alors remettre une scie adéquate pour en découdre avec la flore locale. En effet, les champs enneigés de la ferme Horton comptent 4 différentes espèces d'arbre (Sapin Baumier, Epicéa, Pin blanc et Sapin Fraser). La règle est simple, quelques soient la taille, la variété et l'état… c'est le même tarif. Du coup, il faut avoir l'œil affuté pour choisir le bon. Celui qui saura trôner fièrement dans un coin de l'appartement afin de parcimonieusement divulguer ses senteurs boisées jusqu'au passage du vieil homme au bonnet rouge et à la hôte chargée de cadeau…

Il nous fallu alors arpenter les champs de long en large, puis même en travers avant de le trouver. Lui, l'unique et inimitable…

"Mon beau sapin…

                 Roi des forêts…

                                que j'aime ta verdure…"

S'en suit alors un rituel bien particulier qui s'exécute telle un danse :

          Approche en douceur,

          Chatouillage des branches basses,

          Positionnement millimétré de la scie (au risque de perdre quelques centimètres
          de hauteur),

          Découpage rapide (pour limiter la douleur de l'arbre),

          et enfin… Triomphe du bucheron !

Ce dernier est tant fier de sa proie, qu'il se fait photographier sous toutes les coutures, ben Oui !

Ensuite, comme on a eu la bonne idée de choisir l'arbre le plus loin de la voiture… ben il n'y a plus qu'à jouer le bourricot pour remonter l'arbre… au risque de se mettre plein de neige dans le cou et des épines dans les doigts.

Emballé et payé, le sapin prend alors la direction de Toronto…

Et quand je dis qu'il a de la gueule, je sais de quoi je parle :

 

Nous profitons également de ce billet pour vous souhaiter à tous une excellente année 2011. Que les mois à venir vous apportent joies, bonheur, amour et santé à vous et ceux qui vous sont proches.

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