New life in Toronto

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mardi, 12 avril 2011

Celui qui accueillait un nouveau compagnon de jeu...

La passion prenant de plus en plus le dessus, et une pléiades d'excuses faisant l'affaire, nous avons fait l'acquisition d'un nouveau compagnon de jeu...

Ne vous fiez pas à votre première impression... En effet, je n'ai pas perdu la tête et ne fais donc pas (une nouvelle fois) référence à la boule de poil qui s'est incrusté sur la photo, mais plutôt à l'emballage de mon nouveau joujou !

Équipé de la sorte, je ne pouvais espérer qu'une seule chose... partir rapidement en vacances pour tester les possibilités de la "bête" ! Ben, ça tombe plutôt bien, vu que 2 jours plus tard nous étions dans l'avion... mais ça c'est le sujet du prochain billet.

vendredi, 25 février 2011

Celui qui devenait notre colocataire…

Cela devait bien finir par arriver. À force d'avoir envie, on fini bien un jour par céder. Les forts arguments qui allaient contre cette idée farfelue et pour le moins déraisonnable, n'ont rien pu faire quand nous avons découvert sa bouille toute poilue. Le fait également que nous ayons quitté notre patrie natale en laissant derrière nous notre autre boule de poils, Bunny, profiter d'une retraite paisible sur le bassin d'Arcachon, n'était certainement pas innocent à cette décision non plus. Bref, tout ça pour dire qu'il y a quelques semaines de ça maintenant, un petit chaton a débarqué chez nous, histoire d'animer notre paisible routine quotidienne.  

Nous l'avons donc adopté via une personne travaillant dans le même hôpital que moi. S'il nous a fallu pas moins d'une semaine (et accessoirement une visite chez le vétérinaires pour un premier vaccin) avant de se rendre compte qu'il ne s'agissait en aucune sorte d'une femelle mais bien d'un mâle, le nom que nous lui avions choisi faisait de toute façon bien l'affaire. Car outre l'envie de choisir un nom anglophone pour qu'il puisse se la péter lorsqu'il sera de retour en France avec nous dans quelques années, l'inspiration vint également de notre désir à ce qu'il comprenne un jour qu'il s'agisse bel et bien de son nom. En effet, notre chat répondra (un jour on l'espère) au nom de Gotcha.

En anglais, "gotcha" fait parti de ces mots contractés qu'il fait "jeun's" d'utiliser. Ainsi, si certains d'entre vous essayent encore de comprendre les paroles des Spice Girls ("If you wanna be my lover") ou celles de Lenny Kravitz ("Are you gonna go my way"), ces explications vous sont donc dédiées. En effet, si l'on apprend à l'école les contractions anglaises du genre "don't" pour "do not" ou "he'll" pour "he will", je ne crois pas que les formes "wanna", "gonna" et "gotcha" soient au programme. Or elles sont très fréquemment utilisées dans les discussions courantes.

Ainsi,

- Wanna remplace "want to" : If you want to be my lover (pour les paroles des Spice girls)

- Gonna remplace "going to" : Are you going to go my way (pour Lenny)

- Gotcha remplace "got you". Cependant son sens va dépendre du contexte car "gotcha" peut prendre deux connotations. Soit "got it/you" lorsque l'on vous explique quelque et que vous venez de comprendre, vous vous écriez alors "Oh yes, I gotcha !" (qu'on peut traduire par "Oh d'accord, j'ai compris !"). Soit "got you" lorsque vous faite un blague à quelqu'un et qu'il tombe dans le panneau, vous sortez "Ha ha, I gotcha !" (dont la traduction serait "Ha ha, je t'ai eu !").

Maintenant les lacunes linguistiques évaporées, revenons-en à notre chaton. Il a donc fêté ses 12 semaines aujourd'hui, et depuis 3 semaines qu'il vit avec nous, nous avons pu constater qu'il s'agit déjà une vraie terreur. Probablement coupé avec du singe, il est un as de la cabriole sur son arbre à chat (singe ?) et la grimpette sur les paravents en papier ou le canapé ne l'effraie d'aucune sorte. Et même si notre belle lampe en papier Ikea n'a survécu que pendant les 10 premiers jours, lorsqu'il se calme il est vraiment adorable et très câlin (presque un peu pot de colle d'ailleurs). Il a aussi l'avantage de ne pas rechigner pour poser devant le photographe… contrairement à certaine, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Bref, pour terminer, nos futurs visiteurs seront donc ravi d'apprendre qu'ils partageront le canapé-lit avec une charmante boule de poils qui d'ici là devrait, en plus, s'être étoffée de quelques kilogrammes.

 

jeudi, 17 février 2011

Ceux qui se prennent pour des pingouins…

Lorsque l'on parle de l'hiver au Canada, la première image qui vient à l'idée est celle des grands froids polaires, des mètres et des mètres de neige qui recouvrent le sol et des petits pingouins qui courent partout… Bon ok, je vous l'accorde, les pingouins sont en option… mais moi j'aime bien les pingouins et il fallait bien que je colle au titre de ce billet !

Donc pour en revenir à nos pingouins, tout ça pour dire qu'en fait, lorsque l'on vit à Toronto, on est certes au Canada, mais loin de l'image dépeinte ci-dessus. En fait, Toronto étant vraiment située au Sud du pays, il est difficile de dire que nous avons des conditions hivernales extrêmes. Ainsi, si l'on se base sur les relevés moyens des 40 dernières années, la température moyenne à Toronto au mois de janvier (le mois le plus froid de l'année) avoisine les -6°C. C'est froid, certes, mais pas non plus polaire. Concernant la neige, on dénombre l'équivalent d'un mètre de neige en moyenne par an, s'étalant du mois de Décembre au mois de Mars. Autant dire que ça reste également raisonnable.

Pour les aficionados de ce blog, vous vous rappellerez sans aucun doute que l'hiver 2009/2010, notre premier sur le sol canadien, avait été marqué par de très faibles chutes de neige (moins de 50 cm au total) accompagnées de températures relativement clémentes. Cette année, la neige est tombée en plus grande quantité (déjà 90 cm au 15 février) et surtout nous avons eu droit durant quelques jours à des températures descendant à -21°C. L'occasion étant trop belle, nous l'avons saisi pour partir se balader vers le Nord.

                                      (Température relevée directement dans la voiture)

Nous avons donc pris la direction du lac Simcoe celui-là même que nous avions foulé l'année dernière (cf. autre billet). Situé proche de la ville de Barry (à environ 1 heure de route de Toronto), ce lac est gelé durant une bonne partie de l'hiver et est alors un lieu de récréation pour bon nombre d'habitants de la région. Outre la pèche et la motoneige, nombreux sont ceux qui s'adonnent au kite-skiing, activité qui consiste à se servir d'une voile de cerf-volant pour se faire tracter sur la neige. Voici donc quelques clichés pris au péril de la vie de mes phalanges, que j'ai bien cru perdre plusieurs fois. Même l'appareil rechignait de temps à autre à prendre les photos tant la température était basse.

 

                                                                    On se couvre bien...

      On vérifie la solidité de la glace... (les voitures garées directement dessus aidant !)






Donc, pour ceux qui veulent tenter l'expérience, il ne vous suffira pas de mettre la tête dans votre congélateur pour avoir une idée de ce que représente une température si basse. Si vous voulez vraiment savoir ce que ça fait, il vous faut rajouter le facteur vent. Comme je l'ai déjà expliqué précédemment, le vent peut faire chuter drastiquement la température ressentie et dites vous bien que sur une surface aussi plane qu'une lac gelé, il n'y a rien pour stopper le vent. Donc si la température était bel est bien de -21°C, la température ressentie avoisinait les -30°C… bref, presque de quoi vous transformer en glaçon :

Presque...

(D'autres photos sont disponibles sur ma galerie FlickR)

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